
A tartiner, à mélanger à des pâtes…

En version chic, sous le cerisier, avec des rondelles de radis et un chardonnay pétillant de la Marne (*)
L’asperge verte j’adore, surtout les pointes. Alors je cuisine en général les tiges à part. Aujourd’hui j’en ai fait un pesto dont vous me direz des nouvelles. Il a ensuite été cuisiné avec des pâtes ( au moule de bronze) et quelques champignons bruns coupés en quartier et revenus à l’huile d’olive.
Rien de sorcier
Les tiges d’une botte de 500 g d’asperges vertes.
10 g de fromage de brebis + 2 copeaux de vieux brebis
8 noisettes
2 cuillères à soupe d’huile de colza
2 cuillères à soupe d’huile de noisette
Un champignon brun qui traîne dans le coin
Sel – poivre
La recette
Lavez les tiges d’asperges, enlevez les parties les plus ligneuses à l’économe (je l’ai pas fait d’où les fils que vous voyez. Pourquoi pas?)
Coupez en tronçons de 4 cm et faîtes cuite à la vapeur une douzaine de minutes. Il faut que la pulpe soit cuite.
Concassez grossièrement les noisettes puis faîtes les torréfier dans une poêle à sec.
Brosser votre champignon et coupez le en 8.
Mélangez tous vos ingrédients, passez au mixeur. Cela doit vous donner une belle pâte à tartiner. Au besoin rajoutez de l’huile.
Utilisations multiples : toast comme sur la photo, pour une tartinade entre copines (c’est trôôôp bon j’te dis !), dans des pâtes, pour terminer une poêlée de légumes, sur des pommes de terre au four, sur des blinis avec du saumon fumé et une tranchette de citron, comme base à tartiner d’un wrap chicos (je vois bien des pointes d’asperges, du saumon fumé, des tomates cerises et peut être un peu de salade)…
Vous pouvez aussi changer les ingrédients du pesto mais je vous jure que là, là, là, (**) c’est l’asperge qui est devant.
(*) Appelé communément champagne
(**) expression vernaculaire que seuls quelques initiés reconnaîtront