Poulpe et oreille de cochon en persillade – riz à l’encre

Un terre-mer mariant textures variées et goûts prononcées

Le poulpe c’est long à cuire pour être moelleux, les oreilles de cochon aussi, et quand on a qu’un seul fait-tout dans sa location de vacances on est bien obligé de les faire cohabiter. Alors pourquoi ne pas les cuisiner ensemble ?

Comme rien ne se perd, aucune raison de ne pas réutiliser le bouillon de cuisson pour un riz à l’encre. Et pour lier tout ça : ail et persil à tous les étages !

Voici un terre-mer aux consonances ibériques qui vous ravira par ses textures variées et ses goûts prononcés !

Ingrédients pour 6

Un bon poulpe de 1,5 kg – 3 oreilles de cochon – ail – un bouquet de persil – un oignon – pimenton de la vera – un pincée de pistils de safran – un sachet d’encre de seiche – Sel – Huile d’olive – Citron – Riz bomba (300 g suffiront – plus si vous adorez ça)

Recette

La veille mettez vos oreilles au sel (entre 8 et 12 h c’est largement suffisant pour qu’elles soient salées au cœur, sans plus).

Videz et nettoyez le poulpe et mettez le au compartiment à glace du frigo histoire de casser les fibres avec les cristaux de glace qui se formeront. (pas eu besoin, je l’avais acheté congelé).

Le lendemain rincez les oreilles, sortez le poulpe du frigo, mettez dans un fait tout avec à peine d’eau, à feu très très doux et laissez blobloter tranquillement, je dirais bien trois heures. Juste du piment de la vera pour le bouillon. Vous pouvez aussi y ajouter des tiges de persil. Jamais de grosse ébullition. Une eau en dessous de 80°.

Piquez le poulpe avec un cure dent, il doit s’y enfoncer sans résistance. Idem pour les oreilles.

Réservez le poulpe et les oreilles.

Laissez reposer le bouillon puis versez le dans un récipient ne laissant les impuretés au fond et dégraissez. Goutez pour savoir s’il est très salé ou non.

Préparez votre petite sauce ail-persil. Écrasez une ou deux gousses d’ail au mortier avec du gros sel jusqu’à avoir une pâte homogène. Ajoutez quelques gouttes de citron, le pimenton. Montez avec l’huile d’olive (5 cl je dirais). Réservez du persil haché que vous mettrez en dernière minute pour lui éviter de cuire. Il faudra en couper pas mal parce qu’il en faut aussi pour le riz.

Ah oui, d’ailleurs tant que vous y êtes, réservez trois tiges que vous hachez très menues (tronçons de 1 ou 2 mm).

Faîtes dissoudre dans un bol de bouillon tiède votre safran et votre encre de seiche (il faut le faire 20 minutes avant la mise en route).

Pour le riz, mettez en route une demi-heure avant de servir ce plat.

D’abord vous hachez l’oignon menu et vous le faîtes fondre à l’huile d’olive avec les tiges de persil. Quand ça commence à caraméliser rajoutez deux gousses d’ail hachés que vous faîtes juste colorer aussi.

Maintenant mettez votre riz dans ce mélange et tournez pour qu’il se nacre.

Ajoutez le bouillon à l’encre et au safran. Du pimenton aussi.

Laissez s’imbiber à feu moyen, rajoutez du bouillon de base au fur et à mesure pour faire le niveau.

Normalement en 20 minutes c’est cuit. L’amidon du riz a fait un liant, les grains de riz sont fondants tout en gardant de la mâche.

Pour servir rajouter un filet de citron et le persil frais.

Pendant que le riz cuit, détaillez le tentacules. Si elles sont très grosses, tranchez le en deux sur la longueur.

Les oreilles faîtes aussi des tranches de 1 cm sur la longueur.

Mettez une poêle à feu vif. Huile d’olive.

Faîtes colorer les tentacules et les oreilles de tous côtés.

Servez à l’assiette : poulpes, oreilles avec la sauce ail et persil et riz.

Vous pouvez aussi vous amuser à faire deviner à vos invités le nom de ce drôle d’animal cartilagineux qui accompagne le poulpe. S’ils ont bien bu avant, ils sècheront 🙂

Commentaires

J’en ai pas vraiment parce que j’en ai déjà dit pas mal je crois.

Le riz bomba il est cultivé dans le delta de l’Ebre, il a une large amande, il prend bien le goût des bouillons sans se casser non plus. Il vaut bien les riz à risotto italiens.

Le piment de la vera j’en ai déjà causé je crois, c’est un paprika espagnol fumé, caractéristique du goût des charcuteries du pays. Vous en avez du plus ou moins fort. Moi j’aime bien le fort, c’est pas du piment oiseau non plus.

Vous pouvez aussi faire griller à la plancha.

Ah oui, l’histoire des tiges de persil, essayez le, vous verrez, ça donne un p… de goût de persil à votre plat. Mais il faut vraiment faire des tronçons très fins car sinon c’est plein de fils et franchement désagréable.

Râbles de lapin en côtelettes, sautés à l’ail

Du lapin en tapa, tout simple et original

En Espagne, le lapin tient une place particulière dans la gastronomie. Vous le trouvez en quantité et sous toutes les formes. Ils vous vendent même des râbles tranchés sur la vertèbre, à la manière d’une côtelette. C’est ce que j’ai décidé de cuisiner très simplement pour une soirée entre amis cet été, en reprenant les éléments du fameux lapin à l’ail.

Une marinade, un passage à la poêle ou à la plancha au moment de manger, et le tour est joué !

Ingrédients pour 4 personnes

600 g de râbles – 2 gousses d’ail – 2 cuillères à soupe de jus de citron – 2 CAS d’huile d’olive – Pimenton de la vera – gros sel un quart de cuiller à café – romarin

Recette

Bon c’est pas sorcier. Vous écrasez au pilon l’ail avec le gros sel. Quand ça fait une pâte vous incorporez le citron, l’huile d’olive, le pimenton, et le romarin.

Vous étalez bien ça sur vos rablitos et vious laissez mariner au frais en retournant de temps en temps. 2 heures c’est l’idéal.

Dans votre poêle ou sur la plancha vous faîtes cuire à feu moyen en arrosant régulièrement de la marinade. Il faut que la viande soit rosée et moelleuse et juteuse et l’extérieur bien doré.

Vous pouvez manger avec les doigts !!!

Poulpe à la plancha, sauce crue

Pour un déjeuner au soleil, à l’heure espagnole

On dit tant de choses sur la cuisson du poulpe qu’on n’ose le cuisiner … Alors profitant lâchement de prix acceptables au marché de Benicarlo je me suis lancé et j’ai acheté une belle pieuvre de 3 kilos : tant pis si j’ai un morceau de caoutchouc au final, l’investissement n’aura pas été ruineux.

Et sans bouchon de liège, sans incantations, sans pacte avec le diable, j’ai finalement bien réussi. Je vous donne ma recette pour vous décomplexer vous aussi totalement et que vous puissiez oser à votre tour. Vous verrez, ce n’est pas compliqué.

Ingrédients :

Un poulpe, pimenton de la vera fort, ombelles de fenouil sauvage, thym et romarin de la montagne

Pour la sauce crue : une tomate allongée, huile d’olive extra vierge, deux cuillers à soupe de jus de citron, un demi bouquet de coriandre fraîche, 3 cuillers à soupe d’oignon rouge haché fin, sel, pimenton de la vera fort

Recette

J’ai acheté mon poulpe à une poissonière qui me l’a préparé. Si ce n’est pas le cas, videz le et nettoyez le bien sûr.

La veille mettez votre poulpe entier au congélateur à température de conservation (-18° en général). Le but c’est que les paillettes de gel éclatent les fibres, ça vous évite de le battre.

Le lendemain vous le sortez du congélo et vous le mettez à dégeler tranquillement dans une grande casserole d’eau froide.

Quand c’est fait, faîtes bouillir avec les herbes et le pimenton à bons bouillons. Vous piquez régulièrement avec une fourchette et quand ça s’enfonce sans résistance dans la partie la plus charnue c’est cuit. J’ai bien mis 50 minutes. A voir chez vous selon la taille du céphalopode.

A partir de là vous avez du poulpe cuit que vous pouvez apprêter comme bon vous semble. Vous pouvez même le réservez au frais – ce que j’ai fait – pour laisser venir l’inspiration.

Dans ma location de vacances j’ai une plancha bon marché, électrique, 1500 W : je l’ai mise à contribution mais elle a fait son petit boulot pour griller le poulpe. Pour cela vous détaillez ses tentacules entières puis vous les fendez su la partie la plus charnue. Et vous coupez en anneaux la tête.

Vous préparez votre plancha en la mettant à chauffer (à fond pour celle-ci mais à mon avis c’est plutôt feu moyen/fort sur une bonne plancha) et vous l’huilez bien au pinceau. Vous y déposez vos tentacules et vous en profitez pour les huiler sur la seconde face. regardez comme c’est beau !

Vous retournez quand ça colore.

Pour la sauce crue, lavez la coriandre et hachez la. L’oignon rouge en petits dés aussi.

La tomate vous la fendez en deux puis vous passez chaque moitié sur les gros trous de la râpe à légume. Recueillez la pulpe dans un bol et bien sûr jetez la peau. Mélangez tous les autres ingrédients dans le bol et vous avez une sauce simple et sympathique.

Arrosez en généreusement votre poulpe qui n’attend que ça !

Dégustez, vous verrez, le poulpe est hyper tendre si vous l’avez bien fait cuire et la caramélisation le rend plus appétissant encore. Quant à la sauce elle apporte ce qu’il faut de fraîcheur, de goût et de piquant.

En accompagnement ce sont des pommes de terre dorées au four, pesto ail – persil – huile d’olive – graines de courges grillées – sel – pimenton.

Et quelques réflexions sentencieuses pour terminer

  • J’ai lu que vous pouviez mettre directement le poulpe congelé à cuire. On m’a toujours dit de ne pas faire ça mais peut être que pour une cuisson bouillie c’est sans importance. En tous cas je suis tellement content du résultat que je ne changerai rien : superstition.
  • La sauce crue c’est du « comme ça vient dans le frigo ». En fait elle est entre la sauce vierge de Michel Guérard, un monument à ne pas toucher, et la salsa cruda mexicaine mais sans citron vert et avec du pimenton au lieu du piment japalena, quand ils n’y rajoutent pas du poivron vert haché ! Mais le résultat est bien sympathique et dans l’esprit du lieu où c’est cuisiné.
  • Choisissez une huile d’olive extra vierge pour la sauce. La mienne est une huile d’olive AOP « Les Guarriques » de Catalogne, région de Lleida, 100% arbequina avec un beau fruité et un goût d’amande en fin de bouche.
  • Pour le bouillon là aussi, petite coquetterie, je n’ai mis que les herbes de la montagne derrière ma location. Les portugais cuisent simplement avec du laurier. Vous pouvez aussi faire un court bouillon plus élaboré et pourquoi pas, cuire avec du vin blanc aussi, ça ne fera que parfumer votre poulpe. Mais là on était pas mal.
  • Si vous ne consommez pas tout, vous pouvez réutiliser dans une salade par exemple ou garder le jus de cuisson, faire réduire, et vous taper un riz pilaf au poulpe avec des vrais morceaux dedans. Par contre faîtes tout griller tant que la plancha est chaude, ça rajoutera un bon petit goût caramélisé de bon aloi, quelque soit votre choix. D’ailleurs si vous ne voulez pas vous embêter, froid avec une mayo ça le fait aussi.

Poulpe en rillettes

Poulpe en rillettes

Une boîte de poulpe en conserve, de l’ail, quelques herbes, de l’huile d’olive, un bon mixer : une mise en bouche, façon tapa, sans prise de tête

Que dire de plus sur cette recette, réalisée cet été pour accompagner un bon cava avec des potes  cet été ? Que j’ai mis dans ces rillettes les herbes cueillies dans la montagne, du fenouil, du thym, du romarin. Voilà vous savez tout.

Prenez une boîte de 160 g de « tacos de pota a l’ajo », c’est à dire tentacules de pieuvre à l’ail.

Ouvrez et versez dans le bol du mixeur.

Ajoutez une gousse d’ail, des herbes hachées.

Mixez en ajoutant petit à petit de l’huile d’olive jusqu’à la consistance souhaitée. Pas trop quand même, il faut qu’il y ait un peu des morceaux.

Ah oui ! Aussi quelques gouttes de jus de citron, disons une petite cuiller et puis aussi du pimenton de la Vera. On est en Espagne ou non?

Et puis mon petit secret à moi, mais vous ne le répétez pas : pour qu’il y ait une  consistance homogène, j’ai aussi ajouté au départ une bonne cuiller de haricots blancs cuits, en boîte, le reste est parti dans une salade.

En fait on peut lier aussi avec de la crème fraîche épaisse mais je n’en avais pas dans mon frigo de vacances. En plus c’est pas trop mon truc.

Bon, la recette est un peu dans le désordre mais pour ce genre de préparation je vais pas me prendre la tête non plus avec les 1°, 2° …

C’était juste parfait avec le cava. Et après on a mangé des encornets farcis au chorizo et de la palette de porc confite en papillote.

Mais tout ça est une autre histoire…

Bon, je vous donne quand même les ingrédients :

160 g de tentacules de poulpe à l’ail

Une gousse d’ail

2 cuillers à café de mélange d’herbes (thym, fenouil, romarin)

Une cuiller à soupe de haricots blancs en conserve cuits

Un trait de jus de citron.

Huile d’olive

Pimenton de la Vera (ou piment d’Espelette ça doit le faire aussi, mais c’est pas fumé).

 

Gaspacho de tomates

Gaspatcho 2

Gaspatcho 1

Comme, comme une soupe andalouse, aussi belle que jalouse 🙂

Enfin on trouve des tomates mures et à un prix correct en cette fin d’été. J’ai opté pour des tomates roma, tomates à goût par excellence avec un cageot de 6 kilos !!!

Ce soir, soupe froide pour tout le monde: le gaspatcho tout le monde aime ! Je vous donne ma recette, elle n’est pas exactement celle du gaspatcho andalou où il y a de la mie de pain.

Voilà pour 4 personnes :

3 tranches de pain rassis – 1,2 kg de belles tomates bien mûres – Un concombre (noa) – Un beau Poivron  – Un demi oignon rouge (100 g) – 3 cuillères à soupe de vinaigre de xeres (là de banyuls) – 10 cl d’huile d’olive – sel – pimenton de la vera – les feuilles d’une branche d’origan frais (2 cuillères à soupe) et 1 cuiller à soupe de livèche fraîche (ou céleri)

Pour la soupe

Faîtes tremper le pain rassis dans de l’eau pour le ramollir.

Lavez vos légumes.

Taillez vos tomates en quartiers en enlevant les parties abîmées et le l’accroche du pédoncule.

Épépinez et pelez votre poivrons. Taillez le aussi grossièrement. Garder deux cuillères à soupe de brunoise pour la déco.

Épluchez le concombre, enlevez les graines avec une cuiller. Taillez grossièrement. Gardez deux cuillers à soupe de brunoise pour la déco.

Taillez l’oignon rouge, réservez en un peu en brunoise aussi pour la déco.

Mélangez tous les ingrédients dans le bol d’un blender et mixez fin. Rectifier si besoin l’assaisonnement. Tenez au frais.

Pour la déco j’ai rajouté aussi des croutons et des chouriços portugais que j’avais sous la main. C’est fumé, ça amène un plus. Mais le classique c’est du jambon cru espagnol.

La livèche relève tous les goûts et l’origan met en valeur la tomate. Vous avez quelque chose de très parfumé et on sent bien le trio tomate – concombre – poivron : c’est le but du jeu.

Le vinaigre de xeres  en plus de la fraîcheur corse le goût.

Prenez une huile d’olive plutôt puissante parce qu’il faut tenir tête au poivron et au concombre.

Tapas de courgettes et salsa brava

Un peu plus léger que les patatas bravas, mais aussi bon !

Qui est allé en Espagne a dégusté un jour ou l’autre des patatas bravas, des carrés de pommes de terres frits accompagnés de la salsa brava.  J’ai voulu changer un peu avec des courgettes grillées, pourquoi pas?

Bien entendu, la salsa brava vous pouvez en trouver dans le commerce mais c’est meilleur maison. Je me suis largement inspiré d’une recette tirée du blog la francesa aux fourneaux que je trouve assez sûr pour ce qui est de la cuisine de l’état espagnol.

Pour la salsa brava :

Un oignon moyen – un petit poivron rouge – une boîte de de tomates concassée de 250 g (ou en saison 6 tomates) – un cuillère à soupe de cassonade – 2 cuillères à soupe d’huile d’olive – une demie cuiller à soupe de « pimenton de la vera » doux et un demi de pimenton fumé fort – un cuillère à soupe de vinaigre de jerez  – sel

Epluchez votre poivron avec un économe pour enlever juste la peau, coupez le en dés.

Hachez aussi votre oignon menu e.

Faîtes revenir tout ça avec l’huile d’olive, quand ça commence à fondre ajouter votre boîte de tomates, le sucre, les pimenton, le sel . Laissez fondre et réduire une bonne demi heure.

Passez au mixer avec le vinaigre. Rectifiez l’assaisonnement si besoin pour un bel équilibre sucré-salé-acide-amer-piquant.

Vous pouvez laisser refroidir votre salsa.

Pour les courgettes :

Compter une courgette plutôt petite par personne. Coupez les en cubes de 1,5 cm. Saler. Faîtes cuire très fort à l’huile d’olive dans un wok. Le légume doit rester craquant.

Allez- y, tapez dans le tas, avec un bon verre de vin du sud (ici un viognier d’Ardèche).

Remarques

1 – N’ayez pas peur de faire réduire la sauce, elle sera compacte et goûteuse.

2 – Le pimenton de la vera est un paprika séché au bois de chêne, ce qui lui donne un goût fumé caractéristique du chorizo. Il est important dans la recette. Si vous n’en trouvez pas, vous pouvez cuire quelques tranches de chorizo fort dans la sauce .

3 – Important à mon avis d’enlever la peau du poivron, ce qui évite de rendre la sauce indigeste.

4 – La salsa brava se congèle parfaitement s’il vous en reste et sera la bienvenue pour un apéro impromptu.

5 – Vous pouvez servir cette sauce, outre les patates sautées, avec d’autres légumes juste grillés : champignons, poivrons…

6 – Pour renforcer le goût d’olive vous pouvez mettre quelques olives vertes de l’année à cuire avec le sauce.

7 – Pour homogénéiser un peu plus la sauce (inutile si vous faîtes bien réduire), une demi cuiller à café de tapioca fera le boulot.

Terre-mer de chipirones

Terre-mer de chipironesTentacules et chorizo fumé, Olé!

Juste une petite recette avec les produits trouvés sur place en Espagne au mercado et même au supermercado.

Pour 2 personnes, en plat unique (plato combinado, Olé!)

Ingrédients

600 g de chipirones (petits calamars), 6 tranches de chorizo  fumé (Asturies ou Gallice, je ne me souviens plus), le jus d’un demi citron, un bel oignon frais, une cuiller à soupe d’huile d’olive, une demi cuiller à café de pimenton de la vera (paprika fumé au goût typique ), une belle quantité de coriandre hachée (ça marche aussi avec du persil, du basilic, du cerfeuil, de l’origan).

Pour les pommes de terre : 2 belles pommes de terre nouvelles cuites en robe des champs (à l’eau avec la peau), coriandre, une gousse d’ail hachée

Pour la salade : 6 feuilles de romaine, 4 tomates romaines roma épépinées, une cuiller à café de vinaigre de jerez, la tige de l’oignon, une cuiller à soupe d’huile d’olive, sel, poivre.

Allons y : Nettoyez et videz les chipirones, les tailles en rondelles comme sur la photo.

Taillez votre oignon en rondelles.

Faîtes chauffer l’huile dans une poêle puis ajoutez les chipirones et les chorizo, faîtes revenir en tournant une minute à feu vif.

Ajoutez l’oignon, faîtes revenir en tournant une minute.

Mouillez du jus de citron, faîtes revenir en tournant une minute.

Vérifier que vos calmars sont juste cuits tout en restant tendres, sinon continuez un peu. Mais faîtes gaffe, rien de pire qu’un calamar caoutchouteux !

Ajoutez le pimenton et la coriandre sur le mélange bien chaud.

Pour les patates : dans le même temps coupez les en rondelles. Faîtes dorer avec l’huile d’olive dans une poêle. Ajoutez l’ail taillé très fin, il faut qu’il dore un peu. C’est indigeste paraît-il mais tellement bon. Sel. Pimenton. Coriandre.

Quant à la salade, regardez les ingrédients et regardez la photo. Je ne vais pas tout vous expliquer, non mais !