Filet de poulet à la plancha, façon kebab

Un filet de poulet en marinade orientale, moelleux et savoureux !

Même si je ne suis pas un addict de la restauration rapide, j’adore me taper un kebab quand j’en ai l’occasion. Pour un repas de midi au soleil, je me suis donc lancé dans le « morceau de viande grillé » (traduction du kebab) pour tester les performances de ma nouvelle plancha.

Rien de compliqué, résultat succulent.

Ingrédients pour 4 personnes

4 filets de poulet, une petite racine de curcuma frais (ou 2 cuillers à soupe en poudre), une cuiller à soupe de cumin, 2 cuillers à soupe de curry, 4 cm s de gingembre frais (ou une cuiller à soupe en poudre), paprika fort ou piment si votre curry est faiblard en piquant, 1 cuiller à soupe de jus de citron, 1 cuiller à soupe de sucre, 1 petit oignon, 5 cl d’huile d’olive, sel

Recette

Épluchez et hachez curcuma et gingembre, idem pour l’oignon (haché grossièrement).

Préparez votre marinade en mixant tous les ingrédients.

Découpez vos filets de poulet en lanière de 0,5 cm et faîtes mariner le tout au mins 2 heures, idéalement 12 voire plus si affinités.

Huilez votre plancha et placez la à feu très fort. Mettez vos morceaux de poulet et retournez en permanence avec vos spatules pour une cuisson homogène et dorée.

Si vous avez une plancha puissante, 5 minutes suffiront. En fait vous sentez la cuisson quand ça devient ferme avec une légère élasticité.

Vous aurez des morceaux de poulets très gouteux grâce à la marinade mais néanmoins moelleux et juteux.

J’ai servi ça avec un taboulé maison mais vous pouvez aussi servir dans un sandwich avec oignon salade et tomates et des frites ! Comme au turc du coin.

Conseils

1 – Si vous avez une plancha un peu poussive, je vous conseille de ne pas tout mettre la viande d’un coup. Procédez en plusieurs fois, la plaque ne baissera pas en température sur de plus petites quantités. Sinon le risque c’est que la viande perde son eau et vous ayez un mâchon de viande sec sans être doré.

2 – Vous pouvez aussi faire ça à la poêle : feu fort et petites quantités !

3 – Le sucre est très utile pour accélérer la caramélisation de vos viandes. Sinon vous allez attendre et ce sera trop cuit. Ne vous inquiétez pas pour le diabète, il y a moins de sucre dans une part que dans un spéculoos!

Taboulé de boulgour et freekeh aux herbes

Un classique libanais, juste un peu adapté

Sur une table d’été, avec des grillades ou de la plancha, rien de tel que ce bon vieux taboulé. Oui, je sais ce que vous allez me dire :  » c’est pâteux, c’est sans texture,sans goût… » Je veux bien admettre que les taboulés tous prêts, voire certains qu’il m’est arrivé de manger, cumulent ces inconvénients. Je n’en dirais pas plus mais certains ici savent à quel taboulé je fais référence.

Le taboulé libanais, il est fait à partir de boulgour, du blé dur concassé qui a gardé sa texture, des herbes et des légumes. Il y a de la mâche, de la fraîcheur, du goût. Essayez, vous verrez ce plat d’un autre œil.

Voici ma version de ce jour (elle est variable selon les goûts des uns et des autres et l’inspiration).

Ingrédients pour 4

150 g de boulgour, 50 g de freekeh, 4 cuillers à soupe de jus de citron, 10 cl d’huile d’olive, 6 tomates roma, 40g d’oignon rouge haché (de Toulouges, what else), un beau bouquet de menthe, un autre de persil, un troisième de mélisse, sel, paprika fort

Recette

Tout d’abord faîtes tremper ensemble le boulgour et le freekeh dans 4 fois leur volume d’eau froide. Au moins deux heures.

Épluchez les tomates. Taillez en cube la pulpe et réservez là. Mettez les graines et l’eau de végétation dans le bol d’un mixeur et mixez. Réservez à part aussi. Tout ça au frais bien sûr.

Hachez menu menu toutes vos herbes ensemble .

Rincez le blé quand il a gonflé, arrosez le généreusement de l’huile d’olive, salez et paprikatez. Mélangez les herbes.

Vous pouvez laisser au frais, même une nuit. Votre grain et l’huile prendront le goût des herbes

Et au moment de servir vous mélangez tout, tomates, jus de tomate en ajoutant le citron.

C’est vraiment autre chose que le taboulé de la supérette du coin, vous allez voir : on sent le bon goût des herbes, un fond de fumé, la fraîcheur des tomates, la mâche des graines…

Commentaires

1 – Si vous mettez vos herbes dans un mélange acide, elles vont cuire et perdre leur goût, ce qui explique d’ailleurs le manque de saveur des taboulés tous prêts. On ne sent que l’acide citrique, même les tomates, les poivrons, les oignons… sont archi cuits. Moi je vous propose de la fraicheur et de la texture ! Gardez ça en tête, même pour vos salades en général. Soit vous mettez l’acide (vinaigre, citron…) en dernière minute, soit vous mettez les herbes en dernière minute.

2 – Le freekeh (prononciation perse) ou frik (prononciation maghreb) c’est une variété ancienne de blé dur, cueilli vert et séché à la flamme. Il a un goût fumé qui vous rend plus sapide la préparation (eh, eh, j’ai pas dit umami).

La version perse que j’utilise ici c’est un grain entier, le frik du Maghreb est concassé. Je l’utilise quand je fais un boulgour chaud, c’est plus homogène pour une cuisson courte.

2 – Et puis allez voir cet article de Madame Figaro, ça a l’air d’être tendance le freekeh dans la haute. Oui, le Figaro, je sais, mais bon… ils savent écrire, il y a encore la liberté de la presse et même Desproges y collaborait.

3 – Vous trouverez aussi dans les sites bios plein de choses sur le sujet, les valeurs nutritives, les maladies guéries par le freekeh et autres sorcelleries. Pour citer le grand philosophe inuit Gromütt : « les êtres humains ne mangent pas les nutriments, ils mangent de la nourriture ».

Paleron en boulettes, à l’orientale

Paleron en boulettes, à l'orientale

 Le paleron en boulettes : de la texture, une cuisson lente qui parfume la sauce, et un festival de goûts quand on les mâche

La mort de Rachid Taha m’a peiné, comme vous certainement. Pour célébrer cette grande personnalité artistique, et malgré le temps encore ensoleillé, dimanche dernier, c’était boulettes pour tout le monde : un peu de l’Algérie au coin de ma douce France…

Mais je vous conseille ce genre de plat en des temps plus froids, c’est plutôt nourrissant.

Ingrédients pour 42 boulettes (je les ai comptées !) :

Boulettes : 1,4 kg de paleron – 2 oignons rouges – 3 gousses d’ail – 2 petites tiges de livèche (ou deux tiges de céleri) – 40 feuilles de menthe – 3 cuillers à soupe de persil plat – Une cuiller à soupe de paprika – 2 cuillers à soupe de cumin – 1 cuiller à soupe de cannelle – 12 g de de gros sel de Guérande

Sauce tomate : 2 carottes – Un bulbe de fenouil – Un oignon – Une cuiller à soupe de cumin – Une demi cuiller à soupe de paprika – 2 kg de tomate en coulis (ou en pulpe en conserve) – Une écorce de cannelle de chez Saladin à Marseille (ou d’ailleurs) – Une cuiller à soupe d’huile d’olive

Recette

Hachez le paleron à la grosse grille (ou faîtes le faire par votre boucher) . Attention aux morceaux nerveux. Si votre hachoir est paresseux commencez à couper ces morceaux fins au couteau.

Mixez l’oignon et l’ail, ça fera un jus parfumé que vous versez sur la viande hachée.

Réservez les feuilles de livèche (ou de céleri). Gardez les tiges pour la sauce.

Hachez les 3 herbes. Si vous faîtes au hachoir électrique faîtes par à coups et pas trop fin sinon vous aurez de « l’ensilage » sans goût.

Ajoutez les épices et le sel. Formez des boulettes de la taille d’une balle de ping-pong (appliquez vous mieux que moi).

Dans un grand fait-tout faîtes fondre l’oignon haché, les tiges de livèche ou céleri hachées aussi de même que le fenouil avec les carottes râpées large. Salez.

Quand ça fond ajoutez les épices puis mouillez avec le jus de tomate. Faîtes monter à ébullition puis ajoutez les boulettes et laissez cuire à petit bouillon pendant 2 heures.

Vous pouvez manger tout de suite ou laisser refroidir dans le jus, ça n’en sera que meilleur.

Vous verrez que la menthe parfume la viande mais pas la sauce. c’est une bonne surprise quand on y mord dedans.

La sauce est excellente et vous servira à améliorer un accompagnement (couscous, riz, quinoa, lentilles corail…).

Là nous les avons mangées avec 2/3 boulgour, 1/3 freekeh (blé vert séché au feu) cuit dans la sauce avec une courgette en dés.

Quelques commentaires

L’intérêt du paleron (peu gras ) c’est qu’il est riche en collagènes qui vont « coller » la boulette quand elle cuit, supporter une cuisson lente, donner du goût à la sauce. Si vous voulez un mélange plus gras, ajoutez de la poitrine de bœuf qui est aussi à cuisson lente.

Par contre évitez la viande hachée type steak. Elle conviendra parfaitement si vous voulez faire les même boulettes cuites dans l’huile quelques minutes. Je vous conseille de les rouler dans la farine ou pourquoi pas, de les paner.

Une fois n’est pas coutume : un peu de musique de Rachid Taha

 

 

Le houmous à Sam

Houmous à ma façon

La traditionnelle purée de pois chiches, avec quelques petites touches personnelles

Je ne voulais pas mettre cette recette sur ce blog, mais comme Tonio insiste, je ne peux lui refuser. Vous pouvez la trouver en des milliers d’exemplaires sur le net. J’ai juste fait une ou deux petites adaptations en fonction de la pénurie d’ingrédients de base mais ça ne change pas grand chose.

Juste une précision de départ  : « houmous » ne veut pas dire « purée », mais « pois chiche », en arabe. Je préfère expliquer parce que l’autre jour au restaurant on est venu m’indiquer qu’il y avait « du houmous de pois chiche » dans mon assiette, c’est à dire du « pois chiche de pois chiche » ! Et je ne parle pas des houmous de ceci ou de cela qui fleurissent sur le net et dans nos menus, mais c’est vrai que ça fait plus exotique que « purée de … » qui sonne un peu cantoche. Respectons les mots et leur sens et réservons le mot de houmous aux préparations où il y a du pois chiche.

Bon, ça c’était pour mon petit coup de gueule du matin, mais c’est très secondaire en définitive, voici la recette :

Ingrédients : Une boîte de pois chiches cuits de 400 g égouttés – 4 cuillers à soupe de sésame blond – Une cuiller à soupe de cumin en graines – 5 cl d’huile de colza grillée – 10 cl d’huile de colza neutre – une gousse d’ail – deux cuillers à soupe de jus de citron – sel – paprika fort

Recette

Égouttez et rincez les pois chiches.

Dans une poêle brûlante, à sec, faîtes torréfier (c’est à dire caraméliser sans griller) les graines de cumin. Réservez dans un mortier.

Dans la même poêle, faîtes torréfier également votre sésame. Attention, je vous conseille un couvercle parce que les graines ont tendance à faire « pop corn ». Mais pensez quand même à tourner régulièrement.

Mélangez dans le mortier avec le cumin et écrasez grossièrement . Vous pouvez également utiliser un robot hachoir, mais ça à tendance à faire une pâte et à chauffer à nouveau le mélange.

Épluchez et hachez grossièrement la gousse d’ail.

Dans le bol d’un mixer à vitesse moyenne mélangez vos ingrédients (sauf les pailletes de paprika qui sont  bien plus jolies entières) en ajoutant petit à petit l’huile neutre jusqu’à la consistance souhaitée. Vous pouvez aussi rajouter de l’eau pour un mélange moins gras, mais tout ça est plein de bons oméga 3 que diable !

A la fin mettez le paprika.

Vous pouvez présenter dans une assiette creuse en rajoutant de l’huile par dessus et en décorant avec quelques pois chiches entiers, un saupoudrage de paprika…

Commentaires

Normalement pour la recette il faut du tahiné (de la pâte de sésame), ou de l’huile de sésame grillée. La recette est née du hasard parce que je n’avais pas tout ça. Donc l’huile de colza grillée amène le grillé, quand au sésame torréfié, il amène une note de caramel dont je suis très fier et qui me permet d’intituler cette recette « le houmous à Sam ».

Je n’utilise pas d’huile d’olive parce que j’estime que ça brouille un peu le message avec le  sésame. Question de goût. C’est pour cela que j’ai choisi des huiles  plus neutres. D’ailleurs l’huile d’arachide conviendrait peut être mieux puisque l’arachide et le pois chiche sont des cousins, y compris en saveur.  Par contre les provençaux font une « poichichade » (à prononcer avé l’accent et à accompagner d’un rosé ou d’un pastis) sur le même principe sans sésame mais avec de l’huile d’olive et des herbes. Pour en avoir dégusté plusieurs fois, je trouve ça plus cohérent.

Mais  en cuisine, rien n’est écrit pour toujours… Heureusement !

Salade de fenouil au cumin

salade de fenouil au cumin

Simple et frais. Juste besoin d’une bonne mandoline.

Oui c’est vrai, j’aime le fenouil ! Alors voilà une petite salade à préparer à l’avance et à mettre sur la table en kémia ou en entrée.

Le tout c’est de la préparer bien deux heures à l’avance et d’avoir une bonne mandoline.

Ingrédients pour 4 personnes

Un bulbe de fenouil (environs 200g) – Deux cuillers à soupe de jus de citron – Une cuiller à soupe de graines de cumin – 4 cuillers à soupe d’huile d’olive – Sel – Paprika fort

Recette

Réglez votre mandoline à 0,5 mm et ajoutez l’outil à julienne.

Coupez votre fenouil en deux là partir de la base dure.

Émincez vos deux moitiés de fenouil.

Faîtes torréfier à sec vos graines de cuminl jusqu’à ce qu’elles commencent à caraméliser.

Mélangez, et  tenez au frais deux bonnes heures pour « fatiguer » le fenouil c’est à dire l’attendrir par une cuisson à froid dans le citron.

Vous pouvez rajoutez des olives noires pour ajouter du goût ou, au moment

Salade de fenouil au cumin et coriandre

de servir (sinon elle cuit et elle perd son goût), de la coriandre fraîche comme ci-dessus.

Tiens, je n’avais pas mis l’outil julienne. C’est plus graphique mais moins commode à manger.

Commentaires

1 – Vous allez me dire : « je n’ai pas une mandoline qui taille assez fin ». Si c’est le cas, oubliez parce que le fenouil cru c’est dur de chez dur et même avec des bonnes dents vous n’aurez aucun plaisir à manger cette salade.

Alors là, là, là, deux  solutions :

  • Vous passez vos tranches de fenouil quelques minutes à la vapeur pour les attendrir tout en les gardant croquantes. Inconvénient c’est pas tout à fait le même goût – bien plus anisé –  et ça tue les vitamines. Dans ce cas n’oubliez pas de les refroidir immédiatement à l’eau glacée
  • Vous optez pour du fenouil râpé. Vous aurez un résultat similaire mais un  peu moins agréable à l’œil. Quand je n’avais pas de bonne mandoline, je faisais comme ça.

2 – Oui bien sûr, vous pouvez aussi mettre du cumin en poudre. Un peu moins bien que la graine grillée.

3 – Pas de paprika fort? Poivre, gingembre, piment d’Espelette… Vous allez m’embêter longtemps avec vos questions ?

Aubergines et courgettes rôties à l’ail, en salade au carvi

Salade d'aubergines et courgettes au four

Une salade orientale, à la fois subtile et forte en goût

J’ai un problème, c’est que lorsque j’allume le four, je n’aime pas y laisser de la place inoccupée.

Dimanche je cuisais une petite calentica pour mon fiston et il restait de l’espace sur la sole du four. Un petit tour au frigo où j’ai déniché une aubergine, une courgette et deux tomates et l’aventure a commencé !

Voici donc la recette

Ingrédients:

Une aubergine – une courgette pas trop grosse – 2 tomates – 2 gousses d’ail – Une cuiller à café de gros sel gris de Guérande ou de n’importe où- 4 cuillers à soupe d’huile d’olive

Pour la sauce salade : une demi cuiller à soupe de carvi en poudre – paprika fort – une cuiller à soupe de jus de citron – Une cuiller à soupe d’huile d’olive

Alors voilà, vous coupez en deux dans la longueur vos légumes. Pour la courgette et l’aubergine vous les striez en profondeur avec un couteau sans percer la peau. Vous faîtes un quadrillage en fait vous allez voir pourquoi.

Et bien vous écrasez maintenant votre ail au pilon avec le gros sel jusqu’à ce que vous ayez une pâte et puis ensuite vous détendez le mélange avec l’huile d’olive petit à petit. Vous aurez une belle pommade : c’est l’aïoli (ail y oli).

Maintenant vous tartinez généreusement vos légumes avec l’aïoli, même les tomates. Vous voyez, il pénètre à l’intérieur des chairs des légumes striés, spectacle émouvant !

Maintenant vous les mettez dans un plat et vous enfournez à 185° et vous attendez que ça commence à caraméliser dessus. Un couteau doit s’enfoncer facilement dans les chairs sans pour autant que ce soit totalement mou. Quant à vos tomates, elles par contre elles vont se défaire mais ce n’est pas grave.

Quand c’est cuit (une demi heure environs) vous sortez vos légumes et vous laissez refroidir.

Pour la salade vous voyez bien comment j’ai fait. J’ai coupé en tranches une demi aubergine et une demi courgette .

Ensuite j’ai parsemé de carvi et de paprika, j’ai rajouté le citron et j’ai mélangé délicatement en rectifiant l’assaisonnement en sel.

J’ai rajouté dessus deux demi tomates écrasées grossièrement.

Allez hop, de l’huile d’olive pour faire briller et 3 olives et on déguste.

Vous allez voir, c’est un régal.

Vous avez la force de l’ail qui envoie bien, la délicatesse du carvi avec sa légère amertume et sa douceur anisée, le piquant du paprika, l’acidité et le sucré de la tomate. Tout cela relève bien vos deux cucurbitacées.

Digressions

Ah oui, pour les aubergines je prends des tigrées (violettes et blanches) : moins d’amertume et de pépin que la violette classique et pas beaucoup plus chère.

J’ai essayé cette cuisson à l’ail pour l’aubergine dans un barbecue à couvercle. C’est excellent aussi, vous avez en plus le goût du bois. Là j’ai assaisonné avec du cumin plutôt que du carvi rapport à la puissance du goût fumé. Très bon aussi.

 

 

 

 

Côtelettes de poulet au barbecue

Cotelettes de poulet au barbecue

Des cuisses désossées cuites à point, un régal !

Les cuisses de poulet au barbecue, c’est long à cuire, c’est brûlé dehors et cru dedans… Oui, sauf si vous réglez le problème d’avoir une épaisseur de cuisson homogène : c’est l’intérêt de cette présentation « en côtelette ».

Rien de plus simple, il vous suffit de fendre le pilon puis d’enlever l’os à partir du haut de la cuisse, de bien couper les nerfs à la jointure et ensuite vous coupez l’os à peu près à la moitié du pilon.

Votre cuisse de poulet prend maintenant une forme triangulaire. Elle est prête à être cuisinée.

Pour compenser la sécheresse de la chair, je l’ai mise à mariner.

Voici le mélange, d’inspiration libanaise : curcuma cru, gingembre cru, échalote,  jus de citron, cannelle, cumin, paprika fort, sumac, huile.

J’ai tout passé au mixeur pour avoir une pâte que j’ai tartinée sur mes cuisses et hop, au frigo pendant quelques heures.

Vous salez au moment de griller. Il faut une chaleur moyenne pour cuire les cuisses. Quand vous piquez et qu’il sort un jus clair, c’est cuit. Je dirais un quart d’heure. Surveillez bien. C’est fonction de l’intensité de votre feu et de l’épaisseur de vos cuisses de poulet. Là ce sont de belles fermières.

A servir c’est bien grillé et croustillant avec une belle jutosité dedans. Un délice.

 

 

Brochettes d’agneau orientales aux abricots frais

Brochettes d'agneau et abricots à l'orientale

L’agneau grillé aux épices, sucré-salé, comme un tajine

C’est l’été, allons y pour les brochettes! Les possibilités sont infinies. Voici une version très orientale, inspirée des tajines marocains avec leurs subtils sucrés-salés et leurs mélanges d’épice.

Pour 4 personnes et 8 brochettes :

400 à 500G de viande d’agneau (le meilleur c’est l’épaule mais ici j’avais des tranches de gigot sous la main, on fait avec…) – 12 abricots bergeron de préférence – Une cuiller à café (CAC) de graines de fenouil – une CAC de graines de coriandre – une CAC de graines de cumin – Deux fragments d’écorce de cannelle – une CAC de paprika en pétales – Une CAC de sumac

Huile d’Olive

Sel

Faîtes revenir à sec dans une poêle les graines de cumin, fenouil, coriandre, la cannelle. Quand ça commence à caraméliser ajoutez quelques secondes le paprika et le sumac. Attention ! Vos yeux vont piquer.

Retirer du feu et moudre (ou écrasez au mortier – mortero pour miss tapas).

Taillez votre agneau en petits morceaux, mettez à mariner avec le mélanges d’épices grillés et l’huile d’olive. Si vopus avez trop de maélange d’épices, conservez le reste pour la prochaine fois ou pour parfumer un boulgour…

Avant de faire les brochettes, rajoutez le sel et mettez les abricots taillés en demi dans la marinade aussi.

Faîtes vos brochettes. Si vous utilisez des piques en bois, n’oubliez pas de les mettre à tremper au préalable dans de l’eau pour éviter qu’elles ne brûlent.

Cuire à feu vif sur un grill, une plancha, un barbecue…

Ici servie avec une salade froide de légumes grillés au carvi, variante de la recette du blog avec oignon rouge, poivrons vert et rouge, courgettes, pulpe de tomates roma. Elle rafraîchit bien avec 30° à l’ombre.

Confidence : J’avoue, je me suis honteusement inspiré de cette recette : https://catherinecuisine.org/2014/07/30/brochettes-dagneau-epicees-a-la-marocaine/

mais j’ai préféré l’abricot frais au sec, c’est de saison.

Quant au sumac, c’est ma dernière trouvaille grâce à mon petit frère, c’est une poudre acidulée extrait de l’arbre du même nom dont vous avez déjà vu un petit cousin dans les jardins . C’est pour ça que l’on appelle cet arbre vinaigrier.

Ci-dessous le sumac de Virginie, plus facile à planter qu’à s’en débarrasser. Les fruits sont comestibles mais ce n’est pas celui ci qui donne le sumac.

sumac de virgine

 

 

Kémia de courgettes à l’orientale

Facile à cuisiner, à partager. Et  ça change des cacahuètes !

La kémia c’est d’abord un art de vivre. Des petites choses posées sur la table, en début de repas. On les partage en parlant fort, devant une anisette ou un bon verre de vin en attendant le plat de résistance.

Mezzes, tapas, amuse gueules, appelez les comme vous voulez. Moi j’adore préparer ces petites choses vite faites sur un coin du fourneau avec ce que j’ai sous la main. Et ça change des cacahuètes!

Ingrédients

2 courgettes pas trop grosses (3-4 cm de diamètre) – huile d’olive – 200 g de tomates concassées en boîte (ou des fraîches en saison) – Un oignon de taille moyenne – Une cuillère à soupe de graines de carvi – Une cuillère à soupe de graines de coriandre – une bonne cuillère à café de paprika fort – sel – Une cuillère à soupe de jus de citron

Recette

Coupez vos courgette en quatre dans le sens de la longueur puis en dés. Faîtes chauffer à feu très chaud une cuillère à soupe d’huile d’olive. Faîtes sauter vos courgettes en les salant. Elles doivent prendre couleur tout en restant croquantes.

Pendant que ça saute (5 minutes environs, ça dépend de votre feu), taillez votre oignon en brunoise.

Réservez les courgettes dans un saladier et faire refroidir.

Dans une cuiller à soupe d’huile d’olive faîtes sauter votre oignon. Dès qu’il commence à fondre, ajoutez vos épices qui doivent prendre couleur.

Mettre ensuite la tomate et le jus de citron et laissez réduire à feu vif jusqu’à ce que ça épaississe.

Mettez cette sauce tomate épicée dans un bol de mixer et réduisez en purée.

Versez sur vos courgettes.

Dégustez comme ça ou refroidi.

Commentaires

Bien entendu vous pouvez utiliser d’autres légumes que vous préparerez de la même façon en les enrobant de cette sauce aromatique.

Du fenouil exactement de la même manière.

En les préparant à la vapeur cuits mais croquants : du navet, de la carotte, du panais…Cuisez les entier puis taillez les en dés et faîtes les revenir quelques minutes dans l’huile. Vous pouvez ajouter un peu de sucre ou de miel pour une caramélisation.

Des pommes de terre préalablement bouillies, pourquoi pas. Elle doreront rapidement aussi.

Pour les épices, vous pouvez remplacer le carvi par du cumin, ajouter aussi des graines de fenouil.

Si vous utilisez des épices en poudre, il est préférable de les incorporer dans la sauce en fin de cuisson, leurs parfums sont plus volatiles.

Si vous avez de la coriandre fraîche, ne mettez pas les graines et incorporez la à la salade en fin de cuisson.

Vous avez vu la photo !!!! Elle est de mon neveu. Vraiment pas mal.

Poêlée de coings au miel et aux épices

poêlée de coingsça change des patates !

Puisque c’est la saison du coing, voici servi ce fruit au parfum puissant en légume d’accompagnement. C’est simple et vite fait.

Ingrédients (pour 2) : 2 beaux coings – Une cuillère à soupe d’huile d’olive – une demi de miel – une demi cuillère à café de paprika fort, une autre de cumin, une entière de cannelle. Sel

Recette Lavez et brossez vos coings. Enlevez si nécessaire les parties gâtées. Coupez en quartiers sans enlever la peau, ôtez la partie centrale avec les pépins. Coupez en dés. Faîtes chauffer l’huile à feu vif dans une poêle puis ajoutez le miel que vous faîtes fondre.

Mettez vos cubes de coing et enrobez les. Salez. Laissez cuire à feu vif jusqu’à ce que tout caramélise et la chair commence à cuire sans partir en purée.

Enrobez des épices. Laissez les chauffer pour exhaler leurs arômes. Servez en accompagnement.

Idées non limitatives : Gibier – Boudin – Cuisse de canard – Pintade

ou pour les celles-là qui mangent pas la viande : haddock fumé ou plus simplement maquereau ou hareng grillé.